Chères consœurs, chers confrères,

Voilà une question que nous avons tous posée depuis le 17 juin 2012, date de l’annonce de la décision de l’arbitre Picher.

Voyons d’abord ce qui s’est passé depuis ce jour :

Le 26 juin 2012, nous avons demandé à l’entreprise de préciser à quelle date approximative les membres toucheraient l’argent qui leur est dû selon la convention collective.

Par la suite, il y a eu de multiples échanges de courriels avec les dirigeants de l’entreprise à ce sujet.

On nous a expliqué que pour chaque membre de l’AIMTA, il fallait calculer individuellement les différents versements prévus au titre des salaires rétroactifs, des hausses salariales, des primes, etc., et que, dans l’immédiat, l’entreprise ne pouvait confirmer la date à laquelle elle pourrait effectuer les versements attendus.

L’entreprise nous a informés, le 10 juillet 2012, qu’elle publierait un communiqué au sujet des salaires rétroactifs et des hausses salariales.

Le 16 juillet 2012, nous avons écrit à l’arbitre Picher afin d’obtenir son point de vue, dans l’espoir qu’il soit tenu de voir à la mise en œuvre de sa décision.

Plus tard, le même jour, l’entreprise a publié la circulaire d’information générale LR-2012-05, qui donnait quelques explications au sujet des salaires rétroactifs et des hausses salariales, sans toutefois confirmer la date de leur versement.

Le 17 juillet 2012 suivant, nous avons participé à une conférence téléphonique avec M. Picher, au cours de laquelle celui-ci nous a expliqué qu’il n’était pas responsable de la mise en œuvre de sa décision.

Nous avons alors publié une mise à jour et annoncé que nous ferions appel à l’arbitre Teplitsky dans le cadre de la procédure de grief.

Le 24 juillet 2012, nous avons rencontré le directeur des relations du travail de l’entreprise pour lui rappeler la déception de nos membres de ne pas encore avoir reçu leur argent.

Il nous a de nouveau expliqué en détail le long processus que l’entreprise devait suivre pour pouvoir verser les sommes dues.

Le 25 juillet 2012, nous avons été invités à participer à une conférence téléphonique avec la haute direction de l’entreprise afin d’examiner en détail le processus en question.

Au cours de cet appel, également, l’entreprise nous a fourni des comparaisons portant sur les autres unités de négociation et le délai nécessaire pour effectuer leurs versements.

Le 26 juillet 2012, nous avons participé à un séminaire en ligne (webinaire) auquel l’entreprise nous avait invités avec notre équipe de négociateurs.

L’entreprise y a présenté dans les moindres détails la longueur des calculs nécessaires pour pouvoir attribuer correctement les différents versements à chacun de nos membres.

Même si nous pouvons pleinement respecter l’importance de la somme de travail à consacrer en coulisse pour arriver à faire ces versements, nous nous expliquons très mal pourquoi un montant peut être prélevé si vite d’un chèque de paie (en un instant, dirait-on), mais qu’on n’arrive pas à nous payer aussi rapidement l’argent qui nous est dû.

Par conséquent, l’équipe de négociation a unanimement appuyé la décision d’en référer à l’arbitre Teplitsky, le 2 août 2012, pour aborder la question des salaires rétroactifs et des hausses salariales visés par la décision arbitrale.

Solidairement,

Gary Sinclair et Boyd Richardson
Coprésidents – négociations et le comité de négociation

OGS/BR:gls BULLETIN N 74 – PUBLIÉ LE 27JUILLET 2012

VEUILLER PHOTOCOPIER, AFFICHER ET FAIRE CIRCULER, SVP